Cuivres et percussions

Le cor est musicalement utilisé dans presque toutes les formations d’orchestre. Il est joué par les hommes et les femmes dans les orchestres du monde entier. Les cornistes solistes les plus connus sont Dennis Brain (anglais), Hermann Bau Mann (allemand), Marie-Louise Neunecker (allemande), Froydis Ree Werke (norvégienne).

Le cor offre également de nombreuses possibilités en musique de chambre avec cordes ou instruments à vent et piano. Exemple : quintette pour clarinette, hautbois, cor, basson et piano de Mozart et Beethoven…, quintette pour quatuor à cordes et cor de Mozart…

Les sons produits sont variés : doux, velouté, romantique (ex : solo de la « Symphonie du nouveau monde » de Dvorak fin du 4^ème mouvement) ou éclatant avec les cuivres souvent utilisés dans les musiques de films (« 3^ème symphonie » de Mahler, « Ouverture » de Wagner). 

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La trompette est l’instrument le plus aigu de la famille des cuivres ayant acquis ses lettres de noblesse avec Maurice André. Elle a la particularité d’avoir le pouvoir de puissance et de douceur suivant la
demande musicale.

C’est certainement le seul instrument que l’on trouve couramment dans tous les styles de musique (jazz, classique, ancienne, traditionnelle, variété), de formations différentes : soliste, quintette, grand ensemble de cuivre, orchestre symphonique. 

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Remarquable par sa noblesse et sa puissance à l'orchestre, le trombone est un instrument très ancien qui a trouvé sa forme définitive aux alentours du XV^ème siècle. Il connaît alors un âge d'or pendant près de deux siècles, puis il trouve peu à peu sa place au sein de l'orchestre. Il faut attendre le XX^ème siècle pour le voir s'imposer comme un instrument soliste de premier plan. Ainsi, de nombreux compositeurs explorent ses possibilités quasi infinies comme Luciano Berio ou Iannis Xenakis. Le jazz en a également fait un instrument incontournable. 

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Le tuba est le plus gros instrument de la famille des cuivres. On le trouve dans de nombreuses formations, qu’elles soient classiques (orchestre symphonique, orchestre d’harmonie, Brass
Band), de jazz (Big Band, trio, quintette) ou de musique de chambre (quintette de cuivres, quatuor de tuba…).

Dans la plupart de ces orchestres, le tuba a pour rôle de faire les basses, de soutenir l’orchestre. Cependant, de plus en plus de compositeurs sont séduits par le timbre, l’étendue des nuances, la vélocité et la tessiture du tuba. Les concertos pour tuba solo et orchestre se multiplient. 

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Du bercement d’une barcarolle ponctuée par le triangle à l’apparition d’un chevalier évoquée par l’éclat d’une cymbale, du coup de canon d’une grosse caisse au boléro, d’une caisse claire poursuivie par une sicilienne endiablée des timbales… ces couleurs, ces constructions rythmiques appartiennent au destin fabuleux des percussionnistes. 

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