Concert
Tintinnabuli
Distribution
- , violon
Alejandro Serna Acero
violon
Alejandro Serna est un violoniste et professeur diplômé du Conservatoire de Toulouse, de Paris et du CNSMD de Lyon.
Il est souvent invité à jouer dans des ensembles réputés en France et à l'étranger.
En tant que musicien chambriste et soliste il joue dans plusieurs pays de l'Europe, l'Asie et l'Amérique.
Il est actuellement enseignant et violoniste au Conservatoire et Orchestre de Caen.
Orchestre de Caen
L’Orchestre de Caen tel que nous le connaissons aujourd’hui est l’héritier direct de l’Orchestre de Chambre de Caen, formation constituée principalement de cordes fondée en 1951 par Jean-Pierre Dautel, alors directeur du conservatoire. Ses racines, beaucoup plus anciennes, remontent à 1827, date de la création de la Société Philharmonique du Calvados, en charge de l’organisation de concerts, de cours de chant et de solfège, qui donnera ensuite naissance au Conservatoire de musique de Caen en 1835.
Depuis cette époque, les liens profonds unissant la diffusion professionnelle et la pédagogie n’ont eu de cesse d’être réaffirmés et confortés par les différentes collectivités tutelles. Entre 1983 et 1986, la Ville de Caen entreprend, avec le soutien de la Région Basse-Normandie et de l’état, la construction de l’actuel conservatoire, intégrant 2 auditoriums, dont un de 879 places. Cette réalisation, œuvre de l’architecte François Dupuis, concrétise l’adhésion à ce projet musical et culturel.
En 2003, l’Orchestre de Caen et le Conservatoire de Caen ont été transférés à la Communauté d’agglomération Caen la mer devenue Communauté urbaine en 2017 et leurs missions territoriales ainsi élargies. En 2004, la création du club Appassionato, club des mécènes de l’Orchestre de Caen a également permis le développement de nouveaux projets, notamment en direction du jeune public, des familles, des personnes en situation de handicap et des écoles de la Communauté urbaine.
L’Orchestre de Caen est désormais une formation symphonique de type Mozart dont la programmation laisse une place toute particulière au répertoire contemporain.
Succédant à Claude Bardon, Olivier Cuendet, Pascal Rophé, Mark Foster et Vahan Mardirossian, Nicolas Simon est nommé chef principal de l’Orchestre de Caen en septembre 2020.
- , direction
Laëtitia Trouvé
direction
1ère médaille d’harmonie, contrepoint, 1er prix d’analyse, culture musicale, orchestration, Laëtitia Trouvé, prix de la SACEM, 1er prix de violon, musique de chambre, obtient le Diplôme de formation supérieure au CNSM de Paris.
Après avoir travaillé avec les maîtres Janowski, Sado, Gelmetti, reçu le 1er prix de direction d’orchestre au Conservatoire royal de Liège, elle dirige l’Orchestre philharmonique de Liège, l’Orchestre symphonique de Caen, Mulhouse, des Pays de Savoie, l’Orchestre Colonne, l’Orchestre des concerts Lamoureux, et celui du festival de Sofia, l’Orchestre des gardiens de la paix, l’Orchestre français des jeunes, les Maîtrises de l’Opéra de Liège, et de Notre-Dame de Paris.
En 2017, elle rejoint le projet Démos comme chef d’orchestre.
Programme
Arvo Pärt (né en 1935)
Silouan’s song pour cordes
Fratres pour violon solo, percussion et cordes
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Romance pour violon et orchestre n° 2 en fa majeur op. 50
Joseph Haydn (1732-1809)
Symphonie n° 45 en fa dièse mineur, Hob. I:45 “ Les Adieux ”
À propos
Organisé dans le cadre du festival Les Boréales, le concert met à l’honneur Arvo Pärt, à l’occasion de son 90e anniversaire. Célèbre pour son style tintinnabuli, le compositeur estonien s’est plongé pendant des années dans l’étude de la musique médiévale et de la Renaissance. Une influence que l’on retrouve dans Fratres et Silouan’s song qui invitent à la contemplation spirituelle. À ne pas manquer également, l’exposition “ Arvo Pärt, connu et inconnu ”, conçue par le musée du Théâtre et de la Musique d’Estonie, qui sera présentée dans le hall de l’établissement du 3 au 24 novembre. Direction ensuite le XVIIIe siècle ! Avec sa Romance n° 2, Ludwig van Beethoven déploie des pages pleines d’élégance et de douce mélancolie, exigeant du soliste une interprétation aussi sensible que virtuose. La soirée s’achève en beauté avec la bien nommée Symphonie des adieux de Joseph Haydn, voyant les musiciens quitter la scène les uns après les autres.