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Fil d'Arianne

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Saison / Concert / Musique symphonique
Mardi 06 décembre 2022 - 20H
Conservatoire & Orchestre de Caen - Auditorium Jean-Pierre Dautel

De Prague à Moscou

Alejandro GOMEZ PAREJA

Tarifs

Avant concert
Entrée libre

Concert
Plein tarif

Normal : 21€
Abonné : 17€

Partenaires & Groupes 
Normal : 19€
Abonné : 14€

Tarif réduit :
Normal : 12€
Abonné : 10€

Jeunes : 6€

Avant-concert

Saison / Avant-concert

Mardi 06 décembre 2022 - 19H
Conservatoire & Orchestre de Caen - Petit Auditorium

Dmitri Chostakovitch, la parole camouflée

Concert

Saison / Concert / Musique symphonique

Mardi 06 décembre 2022 - 20H
Conservatoire & Orchestre de Caen - Auditorium Jean-Pierre Dautel

De Prague à Moscou

Distribution

  • , violoncelle (Lauréat du concours Appassionato violoncelle Joël Klépal 2021)
    Alejandro Gomez Pareja

    Alejandro Gómez Pareja

    violoncelle

    (Lauréat du concours Appassionato violoncelle Joël Klépal 2021)

    Reconnu par la critique comme l'un des jeunes violoncellistes les plus prometteurs de sa génération, Alejandro Gómez Pareja a une présence scénique charismatique et transmet passion et enthousiasme dans chacune de ses prestations. Il a récemment joué le Double Concerto de Brahms avec David Afkham et le Premier Concerto de Chostakovitch avec Alondra de la Parra, ce qui témoigne d'une grande expérience malgré son jeune âge.

    Il a été récompensé par des premiers prix dans plusieurs concours internationaux, comme le concours Villa de Llanes (2018), le concours Ribeira Sacra (2020) ou le concours Appassionato Jöel Klepal à Caen (2021). Il a également reçu en 2021 la reconnaissance de l'élève le plus remarquable de la classe de violoncelle de l'école de musique Reina Sofia, où il étudie avec le professeur Jens Peter Maintz.

    Il a également travaillé avec des professeurs tels que Maria Kliegel, Orfeo Mandozzi, Danjulo Ishizaka, Torleif Thedeen et Frans Helmerson dans de nombreux festivals internationaux.

    Alejandro joue avec un violoncelle prêté par le luthier français Jöel Klepal.

  • Orchestre de Caen

    L’Orchestre de Caen tel que nous le connaissons aujourd’hui est l’héritier direct de l’Orchestre de Chambre de Caen, formation constituée principalement de cordes fondée en 1951 par Jean-Pierre Dautel, alors directeur du conservatoire. Ses racines, beaucoup plus anciennes, remontent à 1827, date de la création de la Société Philharmonique du Calvados, en charge de l’organisation de concerts, de cours de chant et de solfège, qui donnera ensuite naissance au Conservatoire de musique de Caen en 1835.

    Depuis cette époque, les liens profonds unissant la diffusion professionnelle et la pédagogie n’ont eu de cesse d’être réaffirmés et confortés par les différentes collectivités tutelles. Entre 1983 et 1986, la Ville de Caen entreprend, avec le soutien de la Région Basse-Normandie et de l’état, la construction de l’actuel conservatoire, intégrant 2 auditoriums, dont un de 879 places. Cette réalisation, œuvre de l’architecte François Dupuis, concrétise l’adhésion à ce projet musical et culturel.

    En 2003, l’Orchestre de Caen et le Conservatoire de Caen ont été transférés à la Communauté d’agglomération Caen la mer devenue Communauté urbaine en 2017 et leurs missions territoriales ainsi élargies. En 2004, la création du club Appassionato, club des mécènes de l’Orchestre de Caen a également permis le développement de nouveaux projets, notamment en direction du jeune public, des familles, des personnes en situation de handicap et des écoles de la Communauté urbaine.

    L’Orchestre de Caen est désormais une formation symphonique de type Mozart dont la programmation laisse une place toute particulière au répertoire contemporain.

    Succédant à Claude Bardon, Olivier Cuendet, Pascal Rophé, Mark Foster et Vahan Mardirossian, Nicolas Simon est nommé chef principal de l’Orchestre de Caen en septembre 2020.

  • , direction

    Nicolas Simon

    direction

    Chef principal de l’Orchestre de Caen depuis septembre 2020, fondateur, directeur artistique et musical de La Symphonie de Poche et du Philharmonicœur, directeur musical du Yellow Socks Orchestra, chef associé de l’orchestre Les Siècles, chef du projet Démos, Nicolas Simon est un chef d’orchestre « passeur », comme le décrit justement le critique Alain Cochard. Il s’attache sans relâche à toujours renouveler l’étroite proximité qui unit interprètes, compositeurs et auditoires.

    Nicolas Simon dirige régulièrement l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre de l’Opéra National de Lorraine, l’Orchestre de Picardie, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Orchestre de Chambre de Nouvelle-Aquitaine, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre de Bayonne Côte Basque.

    Il a également été apprécié à l’Orchestre National de France, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre Pasdeloup, l’Orchestre d’Auvergne, l’Orchestre Régional de Cannes PACA ; et à l’étranger, au London Symphony Orchestra, au SWR Sinfonie Orchester Baden-Baden und Freiburg, à l’Orchestre des jeunes de Palestine.

Programme

DE PRAGUE À MOSCOU

Dmitri Chostakovitch (1906-1975)
Concerto pour violoncelle n°1 en mi bémol majeur, opus 107 

Antonín Dvořák (1841-1904)
Symphonie n°8 en sol majeur dite “Tchécoslovaque”, B.163 opus 88 

À propos

სულიკო [Souliko] est un poème d’amour géorgien d’Akaki Zereteli de 1895, mis en musique par sa cousine Varenka Tsereteli. Il relate la quête d’un homme à la recherche de la tombe de sa bien-aimée – dont il finit par trouver l’âme dans une rose, un rossignol et une étoile… En raison de sa réputation de chanson préférée de Staline, cette mélancolique mélodie connut une grande notoriété en Union Soviétique, au point que Dmitri Chostakovitch la cite en 1959 dans son grandiose Premier Concerto pour violoncelle en la distordant de manière macabre et ironique. Rien de tel dans la paisible et lyrique Huitième Symphonie* qu’Antonín Dvořák composa en 1889 à l’occasion de son admission au sein de l’Académie tchèque pour l’art, la littérature et les sciences. Son but était « d’écrire une œuvre différente de [s]es autres symphonies, avec des idées individuelles développées d’une manière toute nouvelle ». Le succès fut immédiat et durable, valant au compositeur les compliments du chef d’orchestre Hans Richter qui lui écrivit après la première représentation à Vienne : « Nous avons tous senti qu’il s’agit d’une œuvre merveilleuse – c’est pourquoi nous y avons mis beaucoup d’enthousiasme – les applaudissements furent cordiaux et chaleureux. »

*interprétée avec le concours d'élèves du Conservatoire & Orchestre de Caen

Crédit photo : Droits réservés