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Saison / Concert / Musique symphonique
Mardi 10 février 2026 - 20H
Conservatoire & Orchestre de Caen - Auditorium Jean-Pierre Dautel

Con Brio

Concert

Saison / Concert / Musique symphonique

Mardi 10 février 2026 - 20H
Conservatoire & Orchestre de Caen - Auditorium Jean-Pierre Dautel

Con Brio

Distribution

  • , piano

    Claire-Marie Le Guay

    piano

    Claire-Marie Le Guay « organise son récit par des gestes amples, comme effleurant les mouvements d’une horloge intérieure dissimulée sous l’éloquence du chant. » (Pianiste).

    Soliste présente sur les scènes internationales, Claire-Marie Le Guay s’est produite notamment au Carnegie Hall de New York, à la Philharmonie de Paris, au Suntory Hall de Tokyo, au Festival de La Roque-d’Anthéron, au Klavier-Festival Ruhr en Allemagne.

    Lauréate de plusieurs concours internationaux, elle joue avec le même engagement en récital, en musique de chambre (avec François Salque, Amaury Coeytaux ou le quatuor Modigliani notamment) ou en concerto avec de nombreux orchestres, tels que le Bamberger Symphoniker, le Bayerischer Rundfunk à Münich, la Camerata Salzburg, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, la Kremerata Baltica, le New Japan Philharmonic, le London Philharmonic Orchestra, l’Orchestre de Paris, la Staatskapelle de Weimar, sous la direction de Daniel Barenboim, Louis Langrée en particulier.

    Sa vaste discographie est saluée par la critique ; le magazine Gramophone la qualifie de « contribution magistrale ». Avec la parution de son enregistrement Joies de l’âme en 2021, Claire-Marie Le Guay a retrouvé Liszt, dont l’interprétation la fit connaître du grand public à seulement 19 ans. C’est son quatrième enregistrement pour Mirare après Voyage en Russie, Bach, puis Schubert «Wanderer» avec François Salque. 

    Son répertoire très large inclut la musique de son temps (Henri Dutilleux, Thierry Escaich dont elle est dédicataire de plusieurs œuvres et l’une des interprètes les plus fidèles, Sofia Goubaïdulina ou Bruno Mantovani).

    Lauréate de la Fondation pour le piano du lac de Côme, Claire-Marie Le Guay y a poursuivi sa formation après ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP) avec des personnalités musicales telles que Dmitri Bashkirov, Alicia de Larrocha et Andreas Staier, ainsi qu’à Berlin, avec Daniel Barenboim.

    Accordant une place essentielle à la transmission, elle enseigne depuis 2001 au CNSMDP. Artiste engagée, elle a collaboré avec l’Opéra de Dijon de 2012 à 2020 pour le développement des projets artistiques pour le jeune public. 

    Eisenhower Fellow en 2015, Claire-Marie Le Guay a dirigé le Festival international de musique de Dinard de 2018 à 2023. Elle est en résidence à La Grande Scène du Chesnay depuis 2019 et à la Maison de la Musique de Nanterre depuis 2022 pour la programmation de séries de concerts. 

    Elle est l’auteure des livres La vie est plus belle en musique (Flammarion, 2018) et C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière (Flammarion, 2022), préfacé par Erik Orsenna.

  • Orchestre de Caen

    L’Orchestre de Caen tel que nous le connaissons aujourd’hui est l’héritier direct de l’Orchestre de Chambre de Caen, formation constituée principalement de cordes fondée en 1951 par Jean-Pierre Dautel, alors directeur du conservatoire. Ses racines, beaucoup plus anciennes, remontent à 1827, date de la création de la Société Philharmonique du Calvados, en charge de l’organisation de concerts, de cours de chant et de solfège, qui donnera ensuite naissance au Conservatoire de musique de Caen en 1835.

    Depuis cette époque, les liens profonds unissant la diffusion professionnelle et la pédagogie n’ont eu de cesse d’être réaffirmés et confortés par les différentes collectivités tutelles. Entre 1983 et 1986, la Ville de Caen entreprend, avec le soutien de la Région Basse-Normandie et de l’état, la construction de l’actuel conservatoire, intégrant 2 auditoriums, dont un de 879 places. Cette réalisation, œuvre de l’architecte François Dupuis, concrétise l’adhésion à ce projet musical et culturel.

    En 2003, l’Orchestre de Caen et le Conservatoire de Caen ont été transférés à la Communauté d’agglomération Caen la mer devenue Communauté urbaine en 2017 et leurs missions territoriales ainsi élargies. En 2004, la création du club Appassionato, club des mécènes de l’Orchestre de Caen a également permis le développement de nouveaux projets, notamment en direction du jeune public, des familles, des personnes en situation de handicap et des écoles de la Communauté urbaine.

    L’Orchestre de Caen est désormais une formation symphonique de type Mozart dont la programmation laisse une place toute particulière au répertoire contemporain.

    Succédant à Claude Bardon, Olivier Cuendet, Pascal Rophé, Mark Foster et Vahan Mardirossian, Nicolas Simon est nommé chef principal de l’Orchestre de Caen en septembre 2020.

  • , direction

    Chloé Dufresne

    direction

    Chloé Dufresne s’est déjà fait remarquer en tant que chef d’orchestre par sa technique claire, son autorité calme et sa large palette, remportant des prix et des engagements prestigieux seulement trois ans après avoir obtenu son diplôme de l’Académie Sibelius. En 2021, elle remporte le prix du public et celui de l’orchestre au Concours de direction d’orchestre de Besançon, ainsi que la finaliste du Concours Malko. Elle a été Conducting Fellow au Festival de Lucerne 2022 et Dudamel Fellow avec le Los Angeles Philharmonic pour la saison 22-23, et Gustavo Dudamel l’a ensuite invitée à l’Académie de l’Opéra de Paris pour 23-24. Depuis 23/24, elle est également directrice artistique de l’Orchestre Ostinato, un orchestre parisien pour les musiciens en début de carrière.

     

Programme

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Les Noces de Figaro, K.492 - Ouverture Concerto pour piano n°23 en la majeur, K.488


Franz Schubert (1797-1828)
Symphonie n° 3 en ré majeur, D.200

À propos

La Saison poursuit son exploration des concertos pour piano de Mozart. Après les Concertos n° 18 à 21 donnés la saison dernière, place au Concerto pour piano n° 23, écrit au cours de la féconde année 1786, pendant la grande période viennoise du compositeur. Mozart vient d’achever ses Noces de Figaro – dont l’ébouriffante ouverture est jouée ici en préambule – et tout comme dans son opera buffa, il conjugue virtuosité et expressivité, érigées sous des cieux résolument radieux.
Une trentaine d’années plus tard, Schubert livre une insouciante Troisième Symphonie qui témoigne d’une même légèreté. Empreinte de liberté, cette œuvre de jeunesse n’est pas dénuée d’une véritable maîtrise de la forme, assumée par un compositeur âgé de seulement dix-huit ans, et qui travaille alors comme assistant instituteur dans l’école de son père.