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Saison / Concert / Musique symphonique
Mardi 09 mai 2023 - 20H
Conservatoire & Orchestre de Caen - Auditorium Jean-Pierre Dautel

Siegfried-Idyll

Júlia Pusker

Tarifs

Avant concert
Entrée libre

Concert
Plein tarif

Normal : 21€
Abonné : 17€

Partenaires & Groupes 
Normal : 19€
Abonné : 14€

Tarif réduit :
Normal : 12€
Abonné : 10€

Jeunes : 6€

Avant-concert

Saison / Avant-concert

Mardi 09 mai 2023 - 19H
Conservatoire & Orchestre de Caen - Petit Auditorium

La « Querelle des Anciens et des Modernes », façon viennoise

Concert

Saison / Concert / Musique symphonique

Mardi 09 mai 2023 - 20H
Conservatoire & Orchestre de Caen - Auditorium Jean-Pierre Dautel

Siegfried-Idyll

Distribution

  • , violon 
    Júlia Pusker

    Júlia Pusker

    violon 

    Décrite par le magazine Strad pour sa "simplicité magique" et véritable "aristocrate" par La Libre of the violin, Júlia Pusker s'est faite remarquer au niveau international lors de ses prestations primées au prestigieux Concours de violon Reine Elisabeth 2019 à Bruxelles.

    Parmi les récents faits marquants, citons des apparitions en tant que concertiste avec l'Orchestre national de Belgique, l'Orchestre philharmonique de Bruxelles, l'Orchestre de chambre Franz Liszt, l'Orchestre philharmonique national de Hongrie et les London Mozart Players.

    Elle a donné des récitals et participé à des festivals et des masterclasses dans toute l'Europe, notamment au Festival de musique de Besançon, à l'IMS Prussia Cove, à l'Académie de Kronberg et à l'Académie du Festival de Santander. Júlia Pusker a reçu plusieurs prix importants, tels que le célèbre prix Junior Prima et le prix du festival Cziffra en Hongrie, qui récompense les meilleurs jeunes musiciens du pays.

    Júlia joue avec un violon Matteo Goffriller de 1690, gracieusement prêté par la collection Michael Guttman.

     

  • Orchestre de Caen

    L’Orchestre de Caen tel que nous le connaissons aujourd’hui est l’héritier direct de l’Orchestre de Chambre de Caen, formation constituée principalement de cordes fondée en 1951 par Jean-Pierre Dautel, alors directeur du conservatoire. Ses racines, beaucoup plus anciennes, remontent à 1827, date de la création de la Société Philharmonique du Calvados, en charge de l’organisation de concerts, de cours de chant et de solfège, qui donnera ensuite naissance au Conservatoire de musique de Caen en 1835.

    Depuis cette époque, les liens profonds unissant la diffusion professionnelle et la pédagogie n’ont eu de cesse d’être réaffirmés et confortés par les différentes collectivités tutelles. Entre 1983 et 1986, la Ville de Caen entreprend, avec le soutien de la Région Basse-Normandie et de l’état, la construction de l’actuel conservatoire, intégrant 2 auditoriums, dont un de 879 places. Cette réalisation, œuvre de l’architecte François Dupuis, concrétise l’adhésion à ce projet musical et culturel.

    En 2003, l’Orchestre de Caen et le Conservatoire de Caen ont été transférés à la Communauté d’agglomération Caen la mer devenue Communauté urbaine en 2017 et leurs missions territoriales ainsi élargies. En 2004, la création du club Appassionato, club des mécènes de l’Orchestre de Caen a également permis le développement de nouveaux projets, notamment en direction du jeune public, des familles, des personnes en situation de handicap et des écoles de la Communauté urbaine.

    L’Orchestre de Caen est désormais une formation symphonique de type Mozart dont la programmation laisse une place toute particulière au répertoire contemporain.

    Succédant à Claude Bardon, Olivier Cuendet, Pascal Rophé, Mark Foster et Vahan Mardirossian, Nicolas Simon est nommé chef principal de l’Orchestre de Caen en septembre 2020.

  • , direction 
    Julien Leroy

    Julien Leroy

    direction 

    Julien Leroy s’inscrit dans la nouvelle génération des jeunes chefs d’orchestre français. Cette récompense salue un parcours, que jalonnent non seulement un poste de chef assistant de l’Ensemble Intercontemporain (EIC), d’abord auprès de Susanna Mälkki (2012/13), puis de Matthias Pintscher (2013/15), mais aussi des débuts avec nombre de phalanges françaises – Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre de Chambre de Paris, Orchestre National de Lille, Orchestre National des Pays de la Loire, de Mulhouse et d’Auvergne, Orchestre symphonique et lyrique de Nancy, Orchestre Régional de Normandie, Orchestre de Picardie – tout en poursuivant des collaborations avec l’Orchestre National d’Ile-de-France et l’Orchestre National de Lorraine.

    Formations et tournées internationales ne sont pas en reste puisque Julien Leroy est invité à diriger l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo et l’Orchestre Symphonique Kimbanguiste, l’Orchestre de la Fondation Gulbenkian à l’invitation de Susanna Mälkki (Francesconi/Quartett) – que Julien Leroy assiste de nouveau pour la création de Trompe-la-Mort (Francesconi) à l’Opéra de Paris en 2016/17 –, ainsi que l’EIC à la Philharmonie de Paris, au Théâtre des Bouffes du Nord, au BOZAR Bruxelles, à Rotterdam, à Cologne et en tournée au Mexique, Allemagne, Pologne, Italie…

    Il a aussi dirigé le Nouvel Orchestre philharmonique du Japon, l’Orchestre symphonique de Tokyo, l’Orchestre du Centre National des Arts d’Ottawa, l’Orchestre philharmonique A. Toscanini, l’Orchestre du Festival de Verbier, l’Orchestre Pasdeloup, l’Orchestre Colonne…

    PREMIER CHEF INVITÉ DE L'ENSEMBLE UNITED INSTRUMENTS OF LUCILIN

    Artiste reconnu dans la création contemporaine, il est depuis 2018 premier Chef invité de l’ensemble United instruments of Lucilin (Luxembourg), Directeur Musical du Paris Percussion Group (2014), ensemble réunissant la brillante nouvelle génération des percussionnistes français et invité des ensembles Court-Circuit, Sillages et Slee Sinfonietta de Buffalo.

    Il est également un partenaire régulier du Festival de Lucerne sur l’invitation de Pierre Boulez qui a été un de ses plus actifs soutiens, et dont il dirigea un programme hommage dans la Salle des concerts du KKL à Lucerne en août 2015.

    Il travaille alors auprès de Peter Eötvös, Sir Simon Rattle, David Robertson et Pablo Heras Cassado.

    DIRECTEUR MUSICAL DU PARIS PERCUSSION GROUP

    Son répertoire s’étend ainsi de la musique du XVIIe siècle à la création contemporaine, du répertoire symphonique et lyrique à la musique d’ensemble.

    En 2017, il relève un défi tant musical que théâtral à la faveur de la création de Kein Licht, un « Thinkspiel » de Philippe Manoury (mise en scène de Nicolas Stemann), porté par l’Opéra Comique.

    Violoniste de formation, Julien Leroy s’initie à la direction d’orchestre au sein de la S.Celibidache Stiftung München auprès de Konrad von Abel. Il poursuit sa formation auprès d’Adrian McDonnell au Conservatoire de Paris et se perfectionne lors de Master class dirigées par Valery Gergiev, Kurt Masur, Jorma Panula et Daniel Harding, qu’il assiste occasionnellement. Il approfondit ensuite le répertoire contemporain auprès de Pierre Boulez et Laurent Cuniot.

    En 2009, il est lauréat du Young Artists Conducting Program du Centre National des Arts d’Ottawa (direction Pinchas Zukerman et Kenneth Kiesler) et rejoint l’Académie du Festival de Verbier auprès de Kurt Masur. La même année, il est distingué par l’Honorable Mention Award du XVe Concours international de direction d’orchestre de Tokyo.

    Julien Leroy consacre également une part importante de son activité à la pédagogie. Il est nommé Professeur de direction d’orchestre au Conservatoire à Rayonnement Régional de Metz en 2010 et s’engage en faveur du dispositif DÉMOS portée par la Philharmonie de Paris.

Programme

SIEGFRIED-IDYLL

Johannes Brahms (1833-1897)
Concerto pour violon en ré majeur, opus 77

Richard Wagner (1813-1883)
Siegfried-Idyll, WWV 103 

À propos

« Un son me réveilla, qui s’amplifia au point que je ne pus plus penser être dans un rêve. Il y avait bel et bien de la musique, et quelle musique ! » écrit Cosima Wagner dans son journal à la date du 25 décembre 1870 à propos de ce qui s’appelait alors le Tribschener Idyll mit Fidi-Vogelgesang und Orange-Sonnenaufgang. Seiner Cosima dargebracht von ihrem Richard. [Idylle de Tribschen avec le gazouillement de Fidi et le lever de soleil orange. Offert à sa Cosima par son Richard]. L’œuvre exprime la tendresse du mari avec une grande délicatesse tout en révélant le style instrumental et orchestral de l’auteur de la Tétralogie. Elle fut publiée sous le titre de Siegfried-Idyll en 1878, l’année-même où Johannes Brahms composa son admirable Concerto pour violon que la richesse mélodique et la splendeur orchestrale ont élevé au rang des plus hauts chefs-d'œuvre de la littérature violonistique et orchestrale. Malgré leur concomitance, ces deux œuvres ne sauraient être d’esthétiques plus éloignées – n’était leur romantisme passionné !

Crédit photo : Kurt Chan