Avant-concert
George Benjamin, musicien d’exception
Concert
A Mind of winter
Distribution Changement de distribution
- , soprano
Jenny Daviet
soprano
Ancienne membre de l’ensemble de l’Opéra de Rouen, Jenny a eu l’occasion de se constituer un répertoire diversifié comprenant entre autre, Blonde (Die Entführung aus dem Serail), Serpetta (La finta giardiniera) sous la direction d’Andreas Spering, Pamina (Die Zauberflöte), la Seconde woman (Didon et Énée) et Micaëla (Carmen).
En 2016, Jenny fit des débuts remarqués en tant que Mélisande (Pelléas et Mélisande) pour l’Opera de Malmö, dans une nouvelle production mise en scène par Benjamin Lazar et dirigée par Maxime Pascal. Cette prise de rôle fut unanimement saluée par la critique la sortie du DVD par BelAir Classiques.
Parmi les moments forts de sa jeune carrière, on retrouve les Poèmes pour Mi de Messiaen avec le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks sous la direction de Kent Nagano, le rôle de Clorinda dans la Cenerentola de Rossini au Staatsoper de Hambourg, les 4 rôles de Soprano dans Into the Little Hill de George Benjamin au Teatro del Canal de Madrid en collaboration avec le Teatro Real, Pierrot Lunaire pour l’Opéra de Rouen, la Grande Messe en Ut mineur de Mozart dirigée par Claire Gibault, Bouchara de Claude Vivier pour la Kölner Philharmonie, le Requiem de Fauré pour le Festival international Rostropovich à Moscou sous la direction de Kazuki Hamada ou encore Ein Deutsches Requiem de Brahms avec le Balthasar-Neumann-Ensemble sous la direction de Thomas Hengelbrock.
En récital, Jenny a beaucoup chanté avec Les Siècles et François Xavier Roth, ainsi que Le Balcon & Maxime Pascal avec des programmes comprenant Stravinsky, Delage, Mozart, Offenbach, Messiaen ou encore Debussy.
Elle s’associe très régulièrement avec l’Ensemble les Lunaisiens sous la direction d’Arnaud Marzoratti, ainsi qu’au pianiste Alphonse Cemin pour de nombreux récitals, ce spécialisant sur le répertoire allant de la toute dernière partie du XIXe au début du XXe en France & en Allemagne.
- , piano
Florent Boffard
piano
Invité dans les principaux festivals (Salzbourg, MusikFest Berlin à la Philharmonie de Berlin, Aldeburgh Festival, Festival Présences à Radio France…), Florent Boffard a joué entre autres sous la direction de Pierre Boulez, Simon Rattle, Leon Fleisher, Peter Eötvös avec l'Orchestre National de Lyon, le Philharmonisches Orchester Freiburg, le NDR Elbphilharmonie Orchester, l’Orchestre Philharmonique de Radio France… Soliste de l'Ensemble Intercontemporain de 1988 à 1999, il a cotoyé les plus grands compositeurs de notre époque et a créé des œuvres de Boulez, Donatoni, Ligeti, Marco Stroppa… En 2010, il a présenté en direct sur Arte l’émission «Chopin, une écoute aujourd'hui» à La Folle Journée de Nantes. Soucieux d’aider le public à une meilleure compréhension du répertoire contemporain, il a également réalisé de nombreux ateliers et présentations de concerts. Il a écrit le film « Schœnberg, le malentendu » qui accompagne son enregistrement des œuvres pour piano de Schœnberg publié en 2013 chez Mirare. Cet enregistrement a été récompensé par «5 Diapasons» par le magazine Diapason et sélectionné «Editor’s Choice» par Gramophone. Ses autres enregistrements incluent Structures pour deux pianos de Boulez avec Pierre-Laurent Aimard, Sequenza IV pour piano de Berio (DG), Études pour piano de Debussy et Bartók et des sonates pour violon de Fauré avec Isabelle Faust (Harmonia Mundi). Son disque consacré à des œuvres pour piano seul de Bartók paru chez Mirare en 2018 a été également distingué d’un «Editor’s Choice» par Gramophone. En 2021, Florent Boffard donne en concert la création mondiale du mouvement « Antiphonie » de la 3ème Sonate pour piano de Pierre Boulez dans le cadre de la Biennale Boulez à la Philharmonie de Paris. Florent Boffard grave cette même année ce mouvement inédit et cette sonate pour piano de Pierre Boulez au disque, en miroir de « La Tempête » de Beethoven et de la Sonate pour piano de Berg (Mirare). En 2001, la Fondation Forberg-Schneider (Munich) lui décerne le Prix Belmont pour son engagement en faveur de la musique contemporaine. Il a enseigné au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon et à la Musikhochschule de Stuttgart. Depuis 2016, il est professeur de piano au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et depuis 2021 il enseigne également à L’IESM Aix-en-Provence.
Orchestre de Caen
L’Orchestre de Caen tel que nous le connaissons aujourd’hui est l’héritier direct de l’Orchestre de Chambre de Caen, formation constituée principalement de cordes fondée en 1951 par Jean-Pierre Dautel, alors directeur du conservatoire. Ses racines, beaucoup plus anciennes, remontent à 1827, date de la création de la Société Philharmonique du Calvados, en charge de l’organisation de concerts, de cours de chant et de solfège, qui donnera ensuite naissance au Conservatoire de musique de Caen en 1835.
Depuis cette époque, les liens profonds unissant la diffusion professionnelle et la pédagogie n’ont eu de cesse d’être réaffirmés et confortés par les différentes collectivités tutelles. Entre 1983 et 1986, la Ville de Caen entreprend, avec le soutien de la Région Basse-Normandie et de l’état, la construction de l’actuel conservatoire, intégrant 2 auditoriums, dont un de 879 places. Cette réalisation, œuvre de l’architecte François Dupuis, concrétise l’adhésion à ce projet musical et culturel.
En 2003, l’Orchestre de Caen et le Conservatoire de Caen ont été transférés à la Communauté d’agglomération Caen la mer devenue Communauté urbaine en 2017 et leurs missions territoriales ainsi élargies. En 2004, la création du club Appassionato, club des mécènes de l’Orchestre de Caen a également permis le développement de nouveaux projets, notamment en direction du jeune public, des familles, des personnes en situation de handicap et des écoles de la Communauté urbaine.
L’Orchestre de Caen est désormais une formation symphonique de type Mozart dont la programmation laisse une place toute particulière au répertoire contemporain.
Succédant à Claude Bardon, Olivier Cuendet, Pascal Rophé, Mark Foster et Vahan Mardirossian, Nicolas Simon est nommé chef principal de l’Orchestre de Caen en septembre 2020.
- , direction
Nicolas Simon
direction
Chef principal de l’Orchestre de Caen depuis septembre 2020, fondateur, directeur artistique et musical de La Symphonie de Poche et du Philharmonicœur, directeur musical du Yellow Socks Orchestra, chef associé de l’orchestre Les Siècles, chef du projet Démos, Nicolas Simon est un chef d’orchestre « passeur », comme le décrit justement le critique Alain Cochard. Il s’attache sans relâche à toujours renouveler l’étroite proximité qui unit interprètes, compositeurs et auditoires.
Nicolas Simon dirige régulièrement l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre de l’Opéra National de Lorraine, l’Orchestre de Picardie, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Orchestre de Chambre de Nouvelle-Aquitaine, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre de Bayonne Côte Basque.
Il a également été apprécié à l’Orchestre National de France, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre Pasdeloup, l’Orchestre d’Auvergne, l’Orchestre Régional de Cannes PACA ; et à l’étranger, au London Symphony Orchestra, au SWR Sinfonie Orchester Baden-Baden und Freiburg, à l’Orchestre des jeunes de Palestine.
Programme
George Benjamin (né en 1960)
A Mind of Winter pour soprano et orchestre - 1981
Duet pour piano et orchestre - 2008
Henry Purcell (1659-1695)
Three Consorts (transcription pour orchestre de chambre de George Benjamin) - 2021
Oliver Knussen (1952-2018)
Symphonie n°2 pour soprano et orchestre de chambre, opus 7 - 1970/71
À propos
Depuis le début de sa saison, la programmation du Conservatoire
& Orchestre de Caen a pris soin de préparer le festival [aspects] et la
venue de son illustre invité, George Benjamin, en faisant entendre de la
musique anglaise allant du XVIe au XXIe siècle. Or, les traditions musicales
des siècles passés restent aussi présentes que fécondes pour George
Benjamin, comme on peut l’entendre dès ce concert d’ouverture
avec Three Consorts de Henry Purcell, transcrits par lui en 2021 pour
orchestre de chambre. La Symphonie n° 2 d’Oliver Knussen, composée
en 1970-71, combine une brillance étrangement glaciale avec une
intensité expressionniste brûlante. Le concerto, au titre surprenant de
Duet pour piano et orchestre, de George Benjamin se présente comme
une « rencontre entre deux partenaires égaux dont les capacités divergent
néanmoins en de nombreux aspects essentiels. » La cristalline oeuvre
pour soprano et orchestre de 1981, A Mind of Winter, est une exploration
minutieuse du poème The Snow Man [Le bonhomme de neige] de
Wallace Stevens (1879-1955), poésie qui commence par ces trois vers :
« Il faut avoir l’esprit hivernal / Pour regarder le givre et les branches /
Des pins couverts de neige ».
Crédit photo : Fabien Drugeon