
Tarifs
3€
Informations
Ce mini-concert sera également donné le samedi 3 juillet, à 17h, au Théâtre du Champ-Exquis à Blainville sur Orne.
Mini-concert
La Jeune Fille sans mains
Opéra de poche "La Jeune Fille sans mains"
Œuvre de David Walter sur un conte des Frères Grimm
Distribution
- , récitante
Virginie Lacroix
récitante
Elle débute avec Julien Bertheau et Jean-Laurent Cochet, prépare l’ENS Lettres, et fonde sa compagnie Le Carrousel à Paris. Dans le théâtre public, elle joue avec Alain Béhar : Goldoni, Schnitzler, Brecht, Molière, Marivaux, Horvath, lui-même, Claudel/J. Négroni, Shakespeare/A. Caubet. Puis elle dirige le lieu L'Usine à Montreuil et crée l'écriture de D-G Gabily avec le groupe T’Chang. En Normandie, elle fonde Hybride avec Gilles Masson, adapte et met en scène les textes de femmes : M. Duras, Béatrix Beck, G. Réal et la poésie sonore de S. Nossam. Elle transmet l'art du théâtre avec passion.
- , soprano
Anne Warthmann
soprano
Pianiste de formation, elle aborde, à 20 ans, la technique vocale et le répertoire du chant. La découverte de l’art lyrique et de la musique chorale l’incite à mener de front études pianistiques et vocales parallèlement à une solide formation pédagogique et de culture musicale. Titulaire des diplômes d’état de chant et de piano, elle oriente naturellement sa carrière vers l’enseignement mais son goût pour le travail scénique et l’opéra l'amène à chanter dans de nombreuses productions, notamment sous la direction de F.X. Roth ou N. Chalvin. La musique contemporaine tient un statut très particulier dans sa vie artistique et pédagogique. Elle rencontre très régulièrement les compositeurs de notre temps pour lesquels elle interprète ou enregistre chaque année créations et pièces vocales de langages et esthétiques multiples, notamment dans le cadre du Festival Aspects ou au sein de l’ensemble Variances.
Elle est actuellement professeur d’enseignement artistique au Conservatoire & Orchestre de Caen.
- , flûte
Laëtitia Sarazin
flûte
Médaille d’or du Conservatoire National de Région de Lille, Laëtitia Sarazin commence au sein de l’Orchestre philarmonique de Lille, tout en se produisant pour des concerts de musique de chambre. Membre permanent et professeure au Conservatoire & Orchestre de Caen, elle se produit également dans diverses formations de chambre. Sensible à la musique comme moyen d’échange, de partage et de mieux être, elle est parallèlement musicienne intervenante dans les milieux de la santé et du handicap et intervient dans les écoles de musique de Normandie Cabourg Pays d’Auge dans le cadre des Orchestres à l’école.
- , violoncelle
Stéphane André
violoncelle
Originaire du Nord, il débute le violoncelle au conservatoire de Roubaix. Après le baccalauréat, il décide de se consacrer pleinement à la musique et poursuit ses études de violoncelle en région parisienne auprès de Xavier Gagnepain puis Florian Lauridon. Il intègre ensuite le CNSMD de Lyon dans la classe d’Anne Gastinel et dans la classe de musique de chambre de Franck Krawczyk. Il en sort en 2005 avec le diplôme mention très bien.
Ses activités de musicien-interprète l'ont amené à se produire au sein de l'Orchestre National de Lille, de l'Orchestre de Douai (violoncelle solo), l'Orchestre Régional de Normandie, ainsi qu'en musique de chambre à divers festivals : Festival de musique de chambre de Croix, " Chambre à Part ", "les Inouïes", "Aspects des musiques d'aujourd'hui" ,"Bayeux en Musique", Festival "Les heures musicales de l'Abbaye de Lessay", Festival de l'Abbaye de la Lucerne, "Arts sous les Clochers" puis "La Villa des Compositeurs" (Turin, Italie) et le "Bristol New Music Festival" (Bristol, Angleterre)...
Titulaire du CA, il enseigne au Conservatoire & Orchestre de Caen et est membre de l’Orchestre de Caen depuis septembre 2009.
À propos
« Barbichette, barbichette, yeux chassieux » – que veut donc dire cette formule mystérieuse revenant comme une incantation tout au long du conte La jeune fille sans mains ? La narration met en scène un meunier (dont la vision du monde est sans doute déformée par la chassie qui trouble sa vue) et le diable, liés par un pacte dont l’enjeu est la propre fille du meunier. Celle-ci, privée de ses mains, doit affronter bien des épreuves avant d’atteindre au bonheur. D’une intensité rare, ce récit initiatique est servi par un effectif épuré – mais recourant néanmoins à toutes les familles d’instruments : voix, vents (flûte et clarinette), cordes frottées (violoncelle), cordes pincées (harpe) et percussions (avec peaux, claviers et métaux) – dont la merveilleuse musique illustre, accompagne, commente ou intensifie la quête parfois dramatique de la jeune fille au courage infrangible… jusqu’à sa renaissance lumineuse.