La Cabrera

Marianne Croux est une soprano lyrique franco-belge à l’univers riche et varié. Après l’obtention d’un master en chant au CNSMDP de Paris, elle est résidente pour deux années à l’Académie de l’Opéra National de Paris. Primée au concours Reine Elisabeth 2018, Marianne incarne des rôles de femmes passionnées à l’opéra (Micaëla, Governess, Blanche de la Force, Nedda) et donne en parallèle des concerts de musique de chambre. Curieuse et polyvalente, elle collabore avec des compositeurs et crée des oeuvre de musique contemporaine (Besty Jolas, Gilbert Amy, Damien Lehman). Toujours curieuse de redécouvrir du répertoire oublié, elle participe à plusieurs enregistrements inédits:  l’intégrale des Douze chante de Bilitis par la compositrice bretonne Rita Strohl avec Anne Bertin-Hugault sortie aux éditions Hortus, pour le Palazzetto Bru Zane Marianne chante Eunoé et la première sirène dans Ariane de Jules Massenet avec l’orchestre de la radio bavaroise de Munich dirigé par Laurent Campellone.

Reconnu pour sa « voix charnue, intense et solaire et [sa] présence scénique bouleversante » (La Croix), son « énergie rayonnante et [son] aisance tant scénique que vocale » (ResMusica), sa « voix souple et brillante » (Opéra Magazine), Fabien Hyon fait partie des « ténors les plus prometteurs de la nouvelle génération » (Première Loge).

Grand Prix du Concours International de Mélodies Françaises de Toulouse, Grand Prix du Concours Georges Enesco et Lauréat du Concours International de Mélodies Françaises de Gordes, le ténor Fabien Hyon est également Révélation Classique de l’ADAMI et Lauréat HSBC du Festival d’Aix-en-Provence. Après un Master du CNSM de Paris auprès de Malcolm Walker, Fabien se perfectionne à La Chapelle Reine Elisabeth en Belgique, auprès notamment de José Van Dam, Jocelyne Dienst, Sophie Koch et Alain Garichot. Artiste hétéroclite et complet, il se distingue dans de multiples facettes du répertoire.

À l’opéra, il chante les rôles de Tamino (Die Zauberflöte, Opéra de Rennes), Don José (Carmen, Chapelle Reine Elisabeth, mes Alexandra Lacroix, et Festival Musique en Ré, dir. Pierre Dumoussaud), Tony (West Side Story, Opéra de Rennes et Philharmonie de Paris), Candide (Candide, Philharmonie de Paris), Noël (Le Testament de la Tante Caroline, Roussel, Théâtre de l’Athénée avec les Frivolités Parisiennes), Dickson (La Dame Blanche, en tournée avec la Co[opéra]tive, dir. Nicolas Simon), Janik (Le Journal d’un disparu, Janacek, Auditorium de Lisbonne), Gomez (Henri VIII, Saint Saëns, en doublure pour La Monnaie, dir. Alain Altinoglu, mes Olivier Py).

La saison dernière, il était à nouveau Tamino dans la version allemande de Die Zauberflöte à Flagey et dans une adaptation française au Théâtre des Champs Elysées, à l’Opéra de Reims et à l’Opéra National de Bordeaux. Il a également chanté Missaïl (Boris Godounov, Opéra National du Capitole et Théâtre des Champs Elysées, mes Olivier Py) et Don Ottavio (Don Giovanni, Festival Musique en Ré, dir. Pierre Dumoussaud).

Cette saison, il chantera dans les productions de Ô mon bel inconnu (Hahn, Palazetto Bru Zane, Théâtre de l’Athénée) et La Belle Hélène (Opéra de Toulon). Il sera Alfredo dans La Traviata et ténor solo dans le Berliner Requiem (Kurt Weill, Opéra de Montpellier) et dans la Passion selon Saint Matthieu (Théâtre des Champs Elysées). 

Passionné de musique baroque, il collabore avec des ensembles et des chefs de renom : invité par Christophe Rousset à participer à l’intégrale Lully des Talens Lyriques, il enregistre avec eux Isis, Psyché et Thésée après des tournées au Théâtre des Champs Elysées, au Theater an der Wien et à Bozar à Bruxelles. C’est également avec les Talens Lyriques qu’il fait ses débuts au Wigmore Hall à Londres dans des motets de Charpentier. Il chante également sous la direction de Leonardo Garcia Alarcon (Erismena, de Cavalli coproduction du Festival d’Aix-en-Provence, Orfeo de Monteverdi…) et d’Hervé Niquet (Médée, Charpentier).

Grand défenseur du répertoire contemporain, il crée de nombreuses œuvres de compositrices et compositeurs français : dès 2013, en collaboration avec le pianiste Yoan Héreau, il crée des mélodies de Noël Lee et Patrick Burgan. Il est ensuite Rilke dans Mitsou de Claire-Mélanie Sinnhuber, Mr Haack dans Iliade l’Amour de Betsy Jolas (Philharmonie de Paris), Harry dans Kamchatka de Daniel D’Adamo, Télémaque dans l’Odyssée de Jules Matton (Théâtre Impérial de Compiègne, Opéra de Rennes, Opéra de Limoges, Théâtre de Quimper), Thésée dans Ombres du Minotaure de Michèle Reverdy, Nestor dans Les Bains Macabres de Guillaume Connesson (Théâtre Impérial de Compiègne, Théâtre de l’Athénée), Billing dans Xynthia de Thomas N’Guyen (Opéra de Reims, Opéra de Metz, Théâtre Montfort, Opéra de Clermont-Ferrand). Depuis 2020, il collabore étroitement avec l’Opéra de Montpellier pour le projet Étape par Étape, mettant en relation chanteurs lyriques et jeunes compositeurs tout au long du processus d’écriture d’un opéra.

L’Orchestre de Caen tel que nous le connaissons aujourd’hui est l’héritier direct de l’Orchestre de Chambre de Caen, formation constituée principalement de cordes fondée en 1951 par Jean-Pierre Dautel, alors directeur du conservatoire. Ses racines, beaucoup plus anciennes, remontent à 1827, date de la création de la Société Philharmonique du Calvados, en charge de l’organisation de concerts, de cours de chant et de solfège, qui donnera ensuite naissance au Conservatoire de musique de Caen en 1835.

Depuis cette époque, les liens profonds unissant la diffusion professionnelle et la pédagogie n’ont eu de cesse d’être réaffirmés et confortés par les différentes collectivités tutelles. Entre 1983 et 1986, la Ville de Caen entreprend, avec le soutien de la Région Basse-Normandie et de l’état, la construction de l’actuel conservatoire, intégrant 2 auditoriums, dont un de 879 places. Cette réalisation, œuvre de l’architecte François Dupuis, concrétise l’adhésion à ce projet musical et culturel.

En 2003, l’Orchestre de Caen et le Conservatoire de Caen ont été transférés à la Communauté d’agglomération Caen la mer devenue Communauté urbaine en 2017 et leurs missions territoriales ainsi élargies. En 2004, la création du club Appassionato, club des mécènes de l’Orchestre de Caen a également permis le développement de nouveaux projets, notamment en direction du jeune public, des familles, des personnes en situation de handicap et des écoles de la Communauté urbaine.

L’Orchestre de Caen est désormais une formation symphonique de type Mozart dont la programmation laisse une place toute particulière au répertoire contemporain.

Succédant à Claude Bardon, Olivier Cuendet, Pascal Rophé, Mark Foster et Vahan Mardirossian, Nicolas Simon est nommé chef principal de l’Orchestre de Caen en septembre 2020.

Chef principal de l’Orchestre de Caen depuis septembre 2020, fondateur, directeur artistique et musical de La Symphonie de Poche et du Philharmonicœur, directeur musical du Yellow Socks Orchestra, chef associé de l’orchestre Les Siècles, chef du projet Démos, Nicolas Simon est un chef d’orchestre « passeur », comme le décrit justement le critique Alain Cochard. Il s’attache sans relâche à toujours renouveler l’étroite proximité qui unit interprètes, compositeurs et auditoires.

Nicolas Simon dirige régulièrement l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre de l’Opéra National de Lorraine, l’Orchestre de Picardie, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Orchestre de Chambre de Nouvelle-Aquitaine, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre de Bayonne Côte Basque.

Il a également été apprécié à l’Orchestre National de France, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre Pasdeloup, l’Orchestre d’Auvergne, l’Orchestre Régional de Cannes PACA ; et à l’étranger, au London Symphony Orchestra, au SWR Sinfonie Orchester Baden-Baden und Freiburg, à l’Orchestre des jeunes de Palestine.