
Tarifs
Avant concert
Entrée libre
Concert
Plein tarif
Normal : 21€
Abonné : 17€
Partenaires & Groupes
Normal : 19€
Abonné : 14€
Tarif réduit :
Normal : 12€
Abonné : 10€
Jeunes : 6€
Avant-concert
Hector en Italie
Concert
Harold en Italie
Distribution
- , alto
Nicolas Bône
alto
Lauréat des concours internationaux de Florence et de Melbourne, Nicolas Bône est nommé premier alto solo de l'Orchestre National de France en 1992 par Charles Dutoit. Parallèlement, il occupe le poste de Principal alto du Chamber Orchestra of Europe durant six ans et enregistre plusieurs disques sous la direction de Nikolaus Harnoncourt.
En soliste, il enregistre à Londres le Lachrymae de Britten avec le COE et incarne Sancho Panza dans Don Quichotte de Strauss au coté de Yo-Yo Ma. Sa prestation de la Symphonie concertante de Mozart au Théâtre des Champs Élysées avec l’Orchestre National de France sous la direction de Ievgueni Svetlanov est saluée par la critique. Il a aussi joué Harold en Italie d'Hector Berlioz en Hongrie et a remporté un grand succès dans le nouvel auditorium de Radio France sous la direction de Daniele Gatti.
En musique de chambre, il a fait partie durant plus de dix ans du quatuor Kandinsky, avec lequel il a enregistré les quatuors avec piano de Brahms, Chausson, Lekeu, Saint-Saens et Castillon. Actuellement, Nicolas Bône se consacre au répertoire du trio à cordes au sein du Trio 71. Avec ses complices Pierre Fouchenneret et Eric Picard, il prépare l'enregistrement de l'intégrale des trios de Beethoven.
Chambriste très recherché, le quatuor Belcea fait régulièrement appel à lui. Ainsi il a notamment enregistré avec eux et Antonio Meneses le sextuor de Schoenberg en 2015. Il a signé un disque des quintettes avec clarinette de Mozart et de Brahms, ainsi que la sonate de Debussy et les 8 pièces pour alto, clarinette et piano de Bruch.
Il a aussi joué avec Andras Schiff (100ème anniversaire du Wigmore Hall de Londres), Frans Helmerson, Gordan Nikolic, Alexander Melnikov, Hyong-Ki Joo, Joseph Silverstein, Janos Sarker, Frédéric Neuberger, Gilles Apap... dans la plupart des grandes salles Européennes.
Nicolas Bône a étudié au CNSM de Paris avec Serge Collot et Jean Hubeau avant de se perfectionner à la Banff School of Fine Arts au Canada auprès des maîtres Gyorgy Sebok, Menahem Pressler, Raphaêl Hillyer, Nobuko Imai... Sa rencontre avec l'altiste Bruno Giuranna à Crémone le marque tout particulièrement.
Il enseigne aujourd'hui au CNSM de Paris, au Pôle d'enseignement Supérieur Bordeaux Aquitaine et participe à la formation orchestrale des futurs altistes Français dans le cadre de l'Orchestre Français des Jeunes. Orchestre de Caen
L’Orchestre de Caen tel que nous le connaissons aujourd’hui est l’héritier direct de l’Orchestre de Chambre de Caen, formation constituée principalement de cordes fondée en 1951 par Jean-Pierre Dautel, alors directeur du conservatoire. Ses racines, beaucoup plus anciennes, remontent à 1827, date de la création de la Société Philharmonique du Calvados, en charge de l’organisation de concerts, de cours de chant et de solfège, qui donnera ensuite naissance au Conservatoire de musique de Caen en 1835.
Depuis cette époque, les liens profonds unissant la diffusion professionnelle et la pédagogie n’ont eu de cesse d’être réaffirmés et confortés par les différentes collectivités tutelles. Entre 1983 et 1986, la Ville de Caen entreprend, avec le soutien de la Région Basse-Normandie et de l’état, la construction de l’actuel conservatoire, intégrant 2 auditoriums, dont un de 879 places. Cette réalisation, œuvre de l’architecte François Dupuis, concrétise l’adhésion à ce projet musical et culturel.
En 2003, l’Orchestre de Caen et le Conservatoire de Caen ont été transférés à la Communauté d’agglomération Caen la mer devenue Communauté urbaine en 2017 et leurs missions territoriales ainsi élargies. En 2004, la création du club Appassionato, club des mécènes de l’Orchestre de Caen a également permis le développement de nouveaux projets, notamment en direction du jeune public, des familles, des personnes en situation de handicap et des écoles de la Communauté urbaine.
L’Orchestre de Caen est désormais une formation symphonique de type Mozart dont la programmation laisse une place toute particulière au répertoire contemporain.
Succédant à Claude Bardon, Olivier Cuendet, Pascal Rophé, Mark Foster et Vahan Mardirossian, Nicolas Simon est nommé chef principal de l’Orchestre de Caen en septembre 2020.
- , direction
Nicolas Simon
direction
Chef principal de l’Orchestre de Caen depuis septembre 2020, fondateur, directeur artistique et musical de La Symphonie de Poche et du Philharmonicœur, directeur musical du Yellow Socks Orchestra, chef associé de l’orchestre Les Siècles, chef du projet Démos, Nicolas Simon est un chef d’orchestre « passeur », comme le décrit justement le critique Alain Cochard. Il s’attache sans relâche à toujours renouveler l’étroite proximité qui unit interprètes, compositeurs et auditoires.
Nicolas Simon dirige régulièrement l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre de l’Opéra National de Lorraine, l’Orchestre de Picardie, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Orchestre de Chambre de Nouvelle-Aquitaine, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre de Bayonne Côte Basque.
Il a également été apprécié à l’Orchestre National de France, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre Pasdeloup, l’Orchestre d’Auvergne, l’Orchestre Régional de Cannes PACA ; et à l’étranger, au London Symphony Orchestra, au SWR Sinfonie Orchester Baden-Baden und Freiburg, à l’Orchestre des jeunes de Palestine.
Programme
HAROLD EN ITALIE
Hector Berlioz (1803-1869)
Symphonie en quatre parties avec alto principal “Harold en Italie”, H 68 opus 16
- Harold aux montagnes. Scènes de mélancolie, de bonheur et de joie
- Marche de pèlerins chantant la prière du soir
- Sérénade d’un montagnard des Abruzzes à sa maîtresse
- Orgie de brigands
Richard Wagner (1813-1883)
Eine Faust-Ouvertüre en ré mineur, WWV 59
À propos
« O grande et forte Italie ! Italie sauvage, Italie artiste ! Cruelle mémoire des jours de liberté qui ne sont plus ! Liberté vraie, absolue, immense ! »* se souvient Hector Berlioz lorsqu’à la demande de Niccolò Paganini il entreprend, en 1833, la composition de Harold en Italie, dont le titre s’inspire du roman en vers Le Pèlerinage de Childe Harold de Lord Byron (1788 – 1824), poésie ardente que Berlioz dévorait à loisir « pendant les intolérables chaleurs de l’été »*, établi commodément dans la fraîche atmosphère de la basilique Saint-Pierre de Rome. Richard Wagner, l’auteur de l’imposante Faust Ouverture, admirait Berlioz et Harold en Italie. De fait, les souvenirs des Abruzzes – « avec quelle force et quelle fidélité je me rappelle ce sauvage pays des Abruzzes où j’ai tant erré ; grands bois de châtaigniers au noir feuillage, villages étranges, somptueux monastères, ruines surmontées par intervalles de formes humaines qui se montrent un instant et disparaissent sans bruit… pâtres ou brigands… »* – font de la Symphonie en quatre parties avec alto principal une œuvre libre, ô combien personnelle… et d’un romantisme échevelé.
*Hector BERLIOZ, Mémoires, chapitres XXXVI et XXXVII.
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