Avant-concert
La famille Wittgenstein
Concert
Écossaise
Distribution Changement de distribution
Orchestre de Caen
L’Orchestre de Caen tel que nous le connaissons aujourd’hui est l’héritier direct de l’Orchestre de Chambre de Caen, formation constituée principalement de cordes fondée en 1951 par Jean-Pierre Dautel, alors directeur du conservatoire. Ses racines, beaucoup plus anciennes, remontent à 1827, date de la création de la Société Philharmonique du Calvados, en charge de l’organisation de concerts, de cours de chant et de solfège, qui donnera ensuite naissance au Conservatoire de musique de Caen en 1835.
Depuis cette époque, les liens profonds unissant la diffusion professionnelle et la pédagogie n’ont eu de cesse d’être réaffirmés et confortés par les différentes collectivités tutelles. Entre 1983 et 1986, la Ville de Caen entreprend, avec le soutien de la Région Basse-Normandie et de l’état, la construction de l’actuel conservatoire, intégrant 2 auditoriums, dont un de 879 places. Cette réalisation, œuvre de l’architecte François Dupuis, concrétise l’adhésion à ce projet musical et culturel.
En 2003, l’Orchestre de Caen et le Conservatoire de Caen ont été transférés à la Communauté d’agglomération Caen la mer devenue Communauté urbaine en 2017 et leurs missions territoriales ainsi élargies. En 2004, la création du club Appassionato, club des mécènes de l’Orchestre de Caen a également permis le développement de nouveaux projets, notamment en direction du jeune public, des familles, des personnes en situation de handicap et des écoles de la Communauté urbaine.
L’Orchestre de Caen est désormais une formation symphonique de type Mozart dont la programmation laisse une place toute particulière au répertoire contemporain.
Succédant à Claude Bardon, Olivier Cuendet, Pascal Rophé, Mark Foster et Vahan Mardirossian, Nicolas Simon est nommé chef principal de l’Orchestre de Caen en septembre 2020.
- , direction
Arie Van Beek
direction
Arie van Beek est né à Rotterdam. Il étudie les instruments à percussion et travaille comme percussionniste dans les orchestres radiophoniques aux Pays-Bas avant de s'orienter vers la direction d'orchestre. Ses professeurs de direction sont Edo de Waart et David Porcelijn.
Après avoir été le directeur musical de l'Orchestre d'Auvergne de 1994 à 2011, il était jusqu'en Juillet 2022 directeur musical de l'Orchestre de Picardie et de l'Orchestre de Chambre de Genève de 2013 à 2022. Il était par ailleurs chef d’orchestre en résidence au Doelen Ensemble à Rotterdam.
De la musique baroque aux oeuvres du XXIè siècle, son répertoire ne connait pas de frontière. Ayant à coeur de promouvoir les oeuvres d'aujourd'hui, il a créé des compositions de Jean-Pascal Beintus, Guillaume Connesson, Suzanne Giraud, Hans Koolmees, Dominique Lemaître, Kaija Saariaho, Aulis Sallinen, André Serre-Milan, Klaas de Vries, Peter Jan Wagemans, Michael Levinas, Robin de Raaff, Benjamin Ellin, Bernard Cavanna et Pascal Zavaro, pour n'en citer que quelques-uns.
Arie van Beek est Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres et a reçu en 2008 la Médaille de la Ville de Clermont-Ferrand. Il est également titulaire du prestigieux Elly Ameling-Prize pour sa contribution depuis trente ans au rayonnement artistique de la ville de Rotterdam. En Mars 2014, il reçoit le Prix Erasme de la ville de Rotterdam.
En septembre 2022, il est promu commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres.
- , piano
Nicolas Stavy
piano
Nicolas Stavy se produit sur de prestigieuses scènes internationales telles que le Festival de la Roque d’Anthéron, Festival piano aux Jacobins, Philharmonie de Paris, Salle Pleyel, EuroArt Praha Festival, Mariinsky International Piano Festival, Klavier Ruhr Festival, Casals Hall de Tokyo, Athenaeum de Bucarest, Victoria Hall de Genève, Hong-Kong Academy for Performing Arts, 92nd Street Y of New York... Et en soliste avec de grandes formations telles que l’Orchestre de la Suisse Romande, l'Orchestre Philharmonique de Bucarest, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre de la Garde Républicaine, etc.
Il se produit en musique de chambre, notamment avec Cédric Tiberghien, Karine Deshayes, le Quatuor Ébène. Il participe également à des projets en compagnie de comédiens, tels que Robin Renucci, Didier Sandre, Brigitte Fossey ou encore, Eric-Emmanuel Schmitt.
Nicolas Stavy est lauréat de plusieurs concours internationaux : Prix Spécial au Concours Chopin à Varsovie en 2000, Deuxième Prix au Concours International de Genève en 2001, Quatrième Prix au Concours Gina Bachauer aux États-Unis en 2002, Deuxième Prix du Young Concert Artists de New York en 2003…
Ses derniers disques publiés chez BIS ont été salués par la critique française et internationale FFFF Télérama , **** the Guardian, Coup de cœur France musique, Maestro de la revue pianiste et récemment le prestigieux Preis der Deutschenschallplatten. Un nouvel enregistrement Chostakovitch comprenant des œuvres inédites vient de paraitre suite au concert en première mondiale à la Philharmonie de Paris.
Programme
Benjamin Britten (1913-1976)
Diversions pour piano (main gauche) et orchestre, opus 21
Felix Mendelssohn (1809-1847)
Symphonie n° 3 en la mineur “ É cossaise ”, opus 56 (MWV N 18)
À propos
En avril 1939, Benjamin Britten prend la mer à destination des États-
Unis où il s’exile pour les trois années suivantes. Il y rencontre le pianiste
Paul Wittgenstein – commanditaire et créateur du Concerto pour la
main gauche (1931) de Maurice Ravel – à la demande duquel il écrit les
Diversions pour piano (main gauche) et orchestre, une impressionnante
série de onze variations aux titres évoquant des formes musicales
ancestrales et des ambiances contrastées : récitatif, romance, marche,
arabesque, chant, nocturne, badinerie, burlesque, toccata, adagio et
tarentelle. Cent-dix ans plus tôt, Felix Mendelssohn avait lui aussi pris la
mer, pour aller à Londres, d’où il est parti en Écosse pendant trois
semaines afin de s’y imprégner de l’environnement de Sir Walter Scott
(1771-1832, auteur d’Ivanhoe et de Waverley), du barde Ossian et de la
Reine Marie Stuart, ces personnages alors fort admirés par la famille
Mendelssohn tout entière. De ce grand voyage, Mendelssohn rapporte
l’ouverture Les Hébrides* et la Symphonie n° 3, dite « Écossaise ». Elle
ne fut achevée qu’en 1842, mais – grâce à sa tonalité feutrée de la
mineur, à ses amples thèmes et à son instrumentation ouatée – recrée
à merveille le scottish mood des Hautes Terre d’Écosse, les Highlands.
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