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Saison / Concert
Mardi 18 juin 2024 - 20H
Conservatoire & Orchestre de Caen - Auditorium Jean-Pierre Dautel

Intégrales

Avant-concert

Saison / Avant-concert

Mardi 18 juin 2024 - 19H
Conservatoire & Orchestre de Caen - Petit Auditorium

Bohuslav Martinů : continuateur de la musique tchèque, novatrice par tradition

Concert

Saison / Concert

Mardi 18 juin 2024 - 20H
Conservatoire & Orchestre de Caen - Auditorium Jean-Pierre Dautel

Intégrales

Distribution

  • , violons

    Sarah & Déborah Nemtanu

    violons

    Sarah et Deborah Nemtanu forment un duo évident. Leur parfaite connaissance et compréhension l’une de l’autre, ainsi que leur immense complicité font de leur rencontre un moment unique et magique. Spontanéité, naturel et joie de vivre sont les maîtres mots de leur philosophie musicale. De plus, leurs différences viennent enrichir leurs interprétations, la pureté et la précision de Déborah rejoignant la fougue et l’intensité de Sarah.

    Depuis leur plus jeune âge, elles abordent le répertoire à la fois intime et virtuose du « deux violons ». Un répertoire qui ne cesse d’évoluer et de s’enrichir avec les œuvres de compositeurs actuels comme Eric Tanguy, Philippe Hersant, Benoît Menut, Edith Lejet…

    C’est une fois leur parcours personnel bien établis qu’elles décident d’enregistrer leur premier disque Bach/Schnittke sorti en 2014. En 2016, la sortie de leur deuxième disque consacré aux duos de Bartok leur ouvre des horizons inattendus comme partager la scène du Grand Rex avec Iggy Pop ! Ovationnées par la critique, les grands labels ne tardent pas à leur proposer de nouveaux projets. Ainsi, leur troisième Album qu’elles partagent avec les sœurs Kodama est consacré au compositeur Martinu et est sorti pour le label Pentatone, avec l’Orchestre Philharmonique de Marseille sous la direction de Lawrence Foster.

    L’attrait que ressent Déborah pour le timbre chaleureux de l’alto leur a également ouvert le grand répertoire du duo « violon et alto ».

  • Orchestre de Caen

    L’Orchestre de Caen tel que nous le connaissons aujourd’hui est l’héritier direct de l’Orchestre de Chambre de Caen, formation constituée principalement de cordes fondée en 1951 par Jean-Pierre Dautel, alors directeur du conservatoire. Ses racines, beaucoup plus anciennes, remontent à 1827, date de la création de la Société Philharmonique du Calvados, en charge de l’organisation de concerts, de cours de chant et de solfège, qui donnera ensuite naissance au Conservatoire de musique de Caen en 1835.

    Depuis cette époque, les liens profonds unissant la diffusion professionnelle et la pédagogie n’ont eu de cesse d’être réaffirmés et confortés par les différentes collectivités tutelles. Entre 1983 et 1986, la Ville de Caen entreprend, avec le soutien de la Région Basse-Normandie et de l’état, la construction de l’actuel conservatoire, intégrant 2 auditoriums, dont un de 879 places. Cette réalisation, œuvre de l’architecte François Dupuis, concrétise l’adhésion à ce projet musical et culturel.

    En 2003, l’Orchestre de Caen et le Conservatoire de Caen ont été transférés à la Communauté d’agglomération Caen la mer devenue Communauté urbaine en 2017 et leurs missions territoriales ainsi élargies. En 2004, la création du club Appassionato, club des mécènes de l’Orchestre de Caen a également permis le développement de nouveaux projets, notamment en direction du jeune public, des familles, des personnes en situation de handicap et des écoles de la Communauté urbaine.

    L’Orchestre de Caen est désormais une formation symphonique de type Mozart dont la programmation laisse une place toute particulière au répertoire contemporain.

    Succédant à Claude Bardon, Olivier Cuendet, Pascal Rophé, Mark Foster et Vahan Mardirossian, Nicolas Simon est nommé chef principal de l’Orchestre de Caen en septembre 2020.

  • , direction

    Nicolas Simon

    direction

    Chef principal de l’Orchestre de Caen depuis septembre 2020, fondateur, directeur artistique et musical de La Symphonie de Poche et du Philharmonicœur, directeur musical du Yellow Socks Orchestra, chef associé de l’orchestre Les Siècles, chef du projet Démos, Nicolas Simon est un chef d’orchestre « passeur », comme le décrit justement le critique Alain Cochard. Il s’attache sans relâche à toujours renouveler l’étroite proximité qui unit interprètes, compositeurs et auditoires.

    Nicolas Simon dirige régulièrement l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre de l’Opéra National de Lorraine, l’Orchestre de Picardie, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Orchestre de Chambre de Nouvelle-Aquitaine, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre de Bayonne Côte Basque.

    Il a également été apprécié à l’Orchestre National de France, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre Pasdeloup, l’Orchestre d’Auvergne, l’Orchestre Régional de Cannes PACA ; et à l’étranger, au London Symphony Orchestra, au SWR Sinfonie Orchester Baden-Baden und Freiburg, à l’Orchestre des jeunes de Palestine.

Programme

Edgard Varèse (1883-1965)
Intégrales pour 11 instruments à vent et 4 percussionnistes

Joseph Haydn (1732-1809)
Symphonie n° 100 en sol majeur, “ M ilitaire ”, Hob.I:100

Bohuslav Martinů (1890-1959)
Concerto pour deux violons en ré majeur, H 329

À propos

À l’instar de l’intégration mathématique permettant de calculer les
courbes de fonctions de plus en plus complexes, Edgard Varèse étudie,
avec Intégrales, les relations changeantes, mouvantes, mais interdépendantes
entre deux groupes d’instruments, 11 vents et 17 percussions.
« La pièce est conçue, précise le compositeur, comme une série de
variations où les changements auraient résulté de légères altérations
de la forme d’une fonction ou de la transposition d’une fonction à
l’autre. » À la fin du XVIIIe siècle, il suffisait de trois instruments à percussion
pour évoquer ce que l’on pouvait alors imaginer de plus exotique, les
« turqueries ». Joseph Haydn utilisa ce groupe d’instruments pour
sa Symphonie n° 100, dite « militaire », laquelle, au moment de sa
composition en 1794, était d’une criante actualité puisque la Guerre de
la Première Coalition (incluant le Royaume-Uni dont la capitale Londres
accueillit avec enthousiasme le compositeur autrichien) faisait rage sur
le continent. L’extraordinaire Concerto pour deux violons (1950) de
Bohuslav Martinů est certes composé pour deux violons, mais ce sont
deux violons jumeaux, voire jumeaux siamois, tant est spectaculaire
l’écriture destinée, dirait-on, à un violon « à quatre mains ». Prodigieux !
 

Crédit photo : Marco Borggrève